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Les article sur le développement durable

L’intégration des réfugiés en Europe - Dossier thématique

Plus de 130 000 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe par la Méditerranée en 2016. Une aide urgente visant à répondre aux besoins vitaux est nécessaire, mais il est également important d’agir sur le plus long terme pour favoriser l’intégration sociale et professionnelle de ces nouveaux arrivants. De nombreuses initiatives citoyennes, associatives, politiques, naissent dans plusieurs pays européens, avec l’ambition d’intégrer au mieux ces nouveaux habitants. Un aperçu de ce qui se passe dans d’autres pays s’avère utile pour favoriser l’échange de bonnes pratiques, et avoir une vision de l’immigration plus positive, afin d’encourager les citoyens comme les politiques à agir. L’enjeu est de ne plus considérer l’arrivée des réfugiés comme un fardeau mais comme une source d’ouverture, une opportunité humaine mais aussi économique.



Ce dossier thématique est l’occasion de mettre en lumière des projets déjà diffusés par des organisations telles que l’Association Européenne pour l’Information sur le Développement Local (AEIDL) et le Réseau Européen de Développement Rural (REDR) ; tous deux ayant déjà fait un travail considérable de diffusion d’expériences. Il permet également de présenter de nouvelles initiatives locales parfois moins connues.

Intégration, projets culturels et lien social

De multiples initiatives visent à créer du lien social avec les réfugiés, à mieux les connaître et à mieux les comprendre. Que ces rencontres entre les habitants du pays d’accueil et les nouveaux arrivants se fassent sous le prisme de rencontres culturelles, sportives, linguistiques ou tout simplement autour d’un café, l’objectif est avant tout de rencontrer les réfugiés et de combattre les peurs et stéréotypes. L’enrichissement est à double sens : pour les réfugiés qui se sentent un peu moins étrangers et isolés dans le pays d’accueil, et pour la population locale, pour qui ces rencontres sont source d’ouverture sur d’autres cultures, et l’occasion de recréer du lien social, notamment dans des zones rurales.

En Suède – L’intégration par la cuisine : une recette réussie

Quoi de mieux que de pratiquer une activité pour se lier avec de nouvelles personnes ? Cette idée est à l’origine du projet « Brod i Bergslagen » porté par l’association suédoise pour la formation des salariés ABF (Arbetarnas Bildningsförbund). Pour réunir les habitants de la région de Bergslagen et les réfugiés, cette association organise des ateliers de fabrication du pain traditionnel suédois. Ce projet permet de lutter contre la solitude susceptible de toucher les réfugiés mais aussi la population locale, notamment dans les zones rurales. Ces ateliers sont aussi l’occasion pour les réfugiés de se familiariser avec la culture du pays via la découverte de la tradition culinaire suédoise. Le temps de cuisson du pain laisse tout le loisir aux participants d’entamer de longues conversations et d’apprendre à mieux se connaitre. Pour la responsable du projet, Eva Långberg, Brod i Bergslagen est par exemple l’occasion de parler « des enfants, des écoles, des bus, de la météo, du shopping, de la vie en général et bien sûr de la Suède en comparaison avec leur pays d’origine ».

Récompensé par le prix du meilleur projet d’intégration suédois en 2013, cette initiative cherche aujourd’hui à se développer dans d’autres régions et pays. Que le point de départ soit la fabrication de pain ou de tout autre plat traditionnel, la recette est la même : la rencontre et le partage !

© Kristina Litvjak, European Union, 2016 (brochure ENRD)

Article issu de la brochure "L’intégration des migrants et des réfugiés" du Réseau européen de développement rural

Pour en savoir plus, le site du projet : Bröd i Bergslagen

En Irlande – Quand les personnes âgées « reprennent du service » pour enseigner l’anglais aux réfugiés

Fáilte Isteach, « Bienvenue » en gaélique, est né dans le petit village irlandais de Summerhill, dans le Comté de Meath. En 2006, des bénévoles de l’association Third Age constatent que les réfugiés sont confrontés à des difficultés dans leur vie quotidienne, notamment car ils ne maitrisent pas la langue du pays d’accueil. Ils décident alors de proposer des cours d’anglais aux réfugiés. Ces cours, donnés par des personnes âgées, sont une réponse au défi de l’intégration des réfugiés en Irlande, mais aussi à celui du vieillissement de la population dans certaines régions rurales, où les seniors se sentent souvent seuls et peu valorisés. Grâce à Fáilte Isteach, les réfugiés améliorent leur niveau d’anglais, se sentent plus à l’aise pour accomplir des tâches de la vie quotidienne (faire ses courses, aller à la banque…). Mais l’objectif est avant tout humain : les cours d’anglais sont des lieux de rencontre et de partage. Cette démarche, née à l’échelle d’une petite communauté rurale, a bien grandi puisqu’elle est aujourd’hui présente dans toute l’Irlande et compte une centaine de groupes d’entraide. Plus de 1000 volontaires sont désormais impliqués dans ce projet, et ils se mobilisent chaque jour pour apprendre l’anglais à plus de 3000 migrants !

© (photo) Site web de Fáilte Isteach

Article issu du site de l’AEIDL

Pour en savoir plus : le site de l’association

En France – « Thot », une école qui diffuse le savoir et la solidarité

Judith Aquien et Héloïse Nio, deux jeunes bénévoles, sont à l’origine de la naissance de « Thot », une école ouverte à Paris en juin 2016 et qui a pour ambition d’apprendre le français aux réfugiés. Contrairement à certaines écoles, il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme équivalent au baccalauréat pour s’inscrire dans cette formation. A la fin de leur session de formation de 4 mois (soit 160 heures), les élèves pourront passer le DELF, un diplôme reconnu par l’Etat et qui atteste de leur niveau en Langue Française. Les professeurs sont les seuls à être rémunérés, grâce à des dons collectés via une plateforme de financement participatif. Les cours sont organisés à des horaires permettant aux élèves d’accomplir leurs démarches administratives. Mais « Thot », du nom du dieu Egyptien du savoir, est plus qu’un lieu d’apprentissage, les élèves sont également accompagnés par une psychothérapeute et par une ancienne conseillère de l’Agence Pôle Emploi qui les aide dans leur orientation professionnelle. L’objectif est aussi d’aider les réfugiés à retrouver une vie sociale en participant aux diverses activités organisées par l’association (sorties culturelles, jeux, ateliers de conversation…). « Thot », qui signifie également « Transmettre un Horizon à Tous », s’inscrit dans le long terme avec l’objectif d’accueillir et d’inclure socialement les réfugiés en France. Une des professeurs de l’association résume ainsi le projet : « nous allons travailler, vous allez réussir » !

© (photo) Julia Dumont, France 24

Pour en savoir plus : le site de l’association

L’intégration par la formation et le travail

L’inclusion sociale des réfugiés est réussie lorsqu’ils accèdent à un emploi, cela favorise également leur autonomie financière. L’emploi peut être salarié, mais aussi entrepreneurial. De nombreux migrants sont diplômés et contribuent à l’innovation et à la création de richesse dans le pays d’accueil. L’inclusion sociale peut aussi se faire par le biais de la formation professionnelle, les migrants bénéficient alors d’une formation ciblée, répondant à un besoin local, notamment dans certains secteurs en tension recherchant à embaucher. Dans les zones rurales, l’arrivée des réfugiés, puis leur installation lorsqu’ils trouvent un emploi, contribue à redynamiser ces territoires peu peuplés.

En Suède – Un emploi pour les migrants à Växjö !

La Coopérative locale suédoise Macken i Araby, située à Växjö au sud de la Suède, aide les migrants à trouver un emploi en zone rurale. La formation professionnelle de sept mois organisée à l’école secondaire d’agriculture locale d’Ingeslstad est financée en partie grâce à l’aide de fonds européens (FEADER). Cette formation aide les migrants à acquérir des compétences pratiques, en agriculture, foresterie et jardinage par exemple, autant de secteurs où les campagnes manquent souvent de main d’œuvre. Les élèves effectuent ensuite des stages dans diverses entreprises agricoles de la région autour de Växjö. Une fois la période de formation terminée, la coopérative continue de soutenir ses élèves, en les aidant par exemple à rédiger leur CV, à repérer des offres d’emploi intéressantes et à les mettre en contact avec des employeurs potentiels. Ce projet participe à la fois à l’intégration des migrants et au développement des zones rurales en Suède.

Article issu du site de l’AEIDL

Pour en savoir plus : le site du projet

En Italie – Une formation professionnelle commune aux jeunes locaux sans emploi et aux migrants

« Terre e Comuni » est né en 2015 au cœur de la vallée italienne de Comino, très proche de deux centres de demandeurs d’asile. Ce projet, porté par un Groupe d’Action Localede Lazio du parc national des Abruzzes (VERLA), a bénéficié d’un soutien des fonds européens (FEADER et FSE). Le projet a été mis en place en deux temps. D’une part, 46 jeunes, dont 27 italiens et 19 migrants ont bénéficié d’une formation professionnelle de 100 heures. D’autre part, 10 participants ont effectué un stage professionnel et ont eu l’occasion de travailler sur des projets tels que l’aménagement d’un parc botanique local sur l’horticulture durable ou encore l’analyse des conditions d’accueil des migrants présents dans la région. Ce travail en groupe a favorisé l’inclusion sociale et professionnelle des migrants. Afin de pérenniser le projet, une association, Rise hub, a été fondée en octobre 2015. Cette association soutient de nouvelles initiatives telles que l’octroi de microcrédits aux réfugiés pour faciliter leur accès à l’agriculture ou encore la mise en place d’un service de traiteur proposant une cuisine du monde préparée par les migrants et les demandeurs d’emploi. Pour la présidente de l’association, Silvia Di Passio, « le projet a aidé les immigrants à changer de perspective. Lorsqu’ils sont arrivés ici, ils n’avaient qu’un seul objectif, s’installer ailleurs. Aujourd’hui, ils commencent à examiner les opportunités qui s’offrent à eux à la campagne. »

© (photo) Silvia Di Passio, European Union, 2016 (brochure ENRD)

Article issu de la brochure « L’intégration des migrants et des réfugiés » du Réseau européen de développement rural

Pour en savoir plus : le site du projet

En Belgique – Des duos intergénérationnels pour favoriser l’intégration des jeunes sur le marché du travail

Pour les quatre trentenaires à l’origine de l’association Duo for a Job, « l’échange fait la différence ». L’association, née fin 2012 à Bruxelles, est aujourd’hui présente dans deux autres villes belges, Liège et Anvers. Duo for a Job a pour ambition de rapprocher des jeunes primo arrivants ou issus de l’immigration en recherche active d’emploi avec des bénévoles de plus de 50 ans actifs ou retraités. Les mentors sont d’abord formés par l’association, puis aident les jeunes à définir leur projet professionnel, à préparer leurs entretiens d’embauche, mais surtout ils partagent leurs expériences et conseils. Durant la période d’accompagnement, les duos se rencontrent une fois par semaine pendant 6 mois. Au terme de la période d’accompagnement, les participants sont amenés à évaluer le programme. A ce jour, le bilan de l’association est très positif avec plus de 600 duos formés, et un pourcentage de « mise à l’emploi » dans les 12 mois de 53%. « Passionnant » et « enrichissant » sont les deux mots qui résument le projet pour Françoise, une des bénévoles de l’association pour qui, « chaque duo élargit l’horizon de l’humanité » !

© (photo) Site web de Duo for a Job

Article issu du site de l’AEIDL

Pour en savoir plus : le site de l’association

Projet Erasmus + – « Les migrants entrepreneurs » : un levier de croissance et d’innovation

Le projet européen (Erasmus +) « Migrapreneurs » vise à encourager l’entreprenariat chez les migrants. Il associe plusieurs partenaires : l’association française Elan interculturel, l’Université britannique de Sheffield, l’entreprise anglaise INOVA, l’Agence pour l’Emploi espagnole et l’Agence turque Makro. Ces partenaires sont spécialisés dans les domaines de l’entreprenariat, de l’emploi et de la formation. « Migrapreneurs » est né du constat que l’Europe souffre d’un déficit entrepreneurial qui pourrait être comblé par l’arrivée de migrants. En effet, nombre de migrants arrivant en Europe sont hautement qualifiés et ne trouvent pas d’emploi répondant à leur niveau de qualification. L’intégration est d’autant plus difficile pour les migrants, et le pays d’accueil se prive du talent et des compétences de ces nouveaux arrivants pour stimuler sa croissance économique. Ce projet vise à proposer des ateliers d’accompagnement à la création et/ou au développement d’entreprises. Un document de synthèse de l’action sera partagé au mois de juin 2017. En attendant, Migrapreneurs s’est fixé une belle mission : changer l’image des migrants en Europe !

© (photo) Logo du projet, Site web de "Migrapreneurs"

Pour en savoir plus : le site du projet

« PLACE » aux migrants dans l’innovation !

Le projet PLACE a pour objectif de faire de la crise des migrants une opportunité pour la croissance, et de créer les conditions favorables pour que les personnes arrivant en Europe innovent. Ce projet organise des laboratoires d’innovation où les migrants ont l’occasion d’imaginer les produits et services de demain, ainsi que l’opportunité de partager les résultats avec un large public. PLACE est mené par Wow !Labs, une agence spécialisée dans l’innovation, et forme désormais un collectif européen constitué d’organisations publiques, privées, issues de la société civile, du monde académique, des médias... Plusieurs laboratoires doivent être créés dans diverses villes européennes, dont Paris, Berlin et Londres, pour montrer comment migrants et accueillants peuvent innover quand on leur donne la chance de le faire. Le premier laboratoire, ouvert en mars 2017 à Paris (au CENTQUATRE) réunit 50 participants de 13 nationalités différentes. En seulement trois jours, les participants, regroupés en neuf équipes, sont parvenus à présenter leurs idées de projets innovants. PLACE se poursuit jusqu’à l’automne 2017 pour leur donner les moyens de réaliser ces projets.

© (photo) Elodie Sueur, site web de PLACE

Pour en savoir plus : le site du projet

Une réponse coordonnée pour conjuguer l’intégration des réfugiés et développement rural

L’accueil et l’intégration des réfugiés dans les zones rurales finlandaises

La municipalité rurale de Punkalaidun, à l’ouest de la Finlande, soutenue par le groupe d’action locale Leader Joutsenten Reitti, a pour ambition d’intégrer au mieux les réfugiés accueillis dans la commune. Poussés par la volonté d’aider les réfugiés, mais aussi de répondre à la problématique du vieillissement de la population de Punkalaidun et au manque de main d’œuvre, le groupe d’action locale a désigné une personne chargée de coordonner l’intégration des réfugiés. Ce coordinateur est le premier contact des réfugiés et les aident dans leur vie quotidienne en répondant à leurs questions. Le coordinateur fait aussi le lien entre les réfugiés et la population locale, pour faciliter la communication, mais aussi pour organiser les actions de solidarité telles que le don de vêtements, de meubles, autant d’actions aidant les réfugiés à s’installer. Il est un relais entre les réfugiés et les services publics locaux, comme la mairie, l’école, le centre de santé…

Pour la coordinatrice en charge du projet, Maarit Tiittanen, l’intégration est aussi culturelle ; selon elle « il est important de rassembler les différentes cultures et de faire tomber les barrières éventuelles ». Pour cela, plusieurs événements multiculturels, tels que des concerts ou encore une journée de pêche avec le village, ont été organisés. Une fois la famille installée et socialement intégrée, la recherche d’un travail est l’étape suivante pour nombre de réfugiés. Les compétences et savoir-faire des réfugiés sont tout d’abord évalués, les entreprises susceptibles d’offrir une formation sont contactées pour établir des partenariats. 80 réfugiés ont bénéficié de ce système de partenariat à Punkalaidun, et 6 d’entre eux ont d’ores et déjà trouvé un emploi. Les réfugiés sont ainsi encouragés à rester à Punkalaidun et participent à la revitalisation du village. Ils reçoivent une indemnité journalière de subsistance de la part de l’Etat finlandais qui leur permet notamment de consommer et de faire vivre l’économie locale. Ce projet est financé par l’Etat finlandais, par la municipalité de Punkalaidun, et par l’Europe via le Feader. La municipalité, tout comme le GAL Joutsenten Reitti souhaitent partager leur expérience, et poursuivre le travail mené à travers de nouveaux projets de coopération interterritoriale et transnationale.

© (photo) Maarit Tittanen (brochure ENRD)

Article issu de la brochure « L’intégration des migrants et des réfugiés » du Réseau européen de développement rural

Pour en savoir plus : le site du projet

Le numérique au service des réfugiés

Techfugees est une entreprise sociale qui coordonne un réseau international d’acteurs du numérique chargé de développer des technologies au service des réfugiés. Ce réseau organise notamment des conférences, des ateliers et « hackatons » à travers le monde. Les hackatons sont des marathons informatiques collaboratifs dont l’objectif est de créer de nouveaux services et applications pour favoriser l’intégration des réfugiés.Ces hackatons donnent naissance à des initiatives aussi diverses que Geecycle, une plateforme où les gens peuvent faire don de leur anciens Smartphones aux migrants, Textfugees, un traducteur de sms visant à faciliter la communication entre les associations et les réfugiés, ou encore Refugenius, un site mettant en relation les employeurs et les migrants pour faciliter leur intégration professionnelle.

© (photo) Site web de Techfugees

Pour en savoir plus : le site du projet

Vous souhaitez vous engager pour aider les personnes réfugiés en France ?

Voici une liste non exhaustive d’associations et de dispositifs permettant de mettre en contact les habitants motivés et les réfugiés en France.

L’association SINGA

L’association SINGA apporte son aide et son expertise aux réfugiés dans de multiples domaines : elle accompagne les réfugiés dans leur projet professionnel, et encourage tout particulièrement l’entrepreneuriat à travers son incubateur « La Fabrique ». Elle organise aussi des rencontres entre les citoyens du pays d’accueil et les réfugiés partageant les mêmes centres d’intérêts avec son programme « Passions ». Pour SINGA, la question du logement est également centrale et ne peut se résumer à un accueil d’urgence. Avec son dispositif CALM, pour « Comme à la Maison », SINGA met en relation les réfugiés sans logement décent et des particuliers. La cohabitation favorise l’intégration des réfugiés qui ont une occasion de pratiquer le français et de se familiariser avec la culture de leur pays d’accueil. Pour participer, il suffit de s’inscrire sur le site de SINGA, comme accueilli ou comme accueillant. L’équipe de SINGA accompagne les accueillants dans leur volonté d’aider les réfugiés. Elle organise des rencontres, propose un accès à un service de médiation en cas de malentendu par exemple, et répond à toutes les questions, pour faire de cet accueil une réussite ! Pour le moment, le dispositif CALM de SINGA est présent dans quatre villes de France (Lille, Paris, Montpellier et Lyon).

Le site de SINGA France : https://www.singafrance.com

© (photo) Site web de SINGA

Pour en savoir plus, le site du dispositif : http://calm.singa.fr/

Le dispositif ELAN

Face à l’ampleur de la crise migratoire, nombre de citoyens font preuve de bonne volonté et souhaitent accueillir un réfugié dans leur foyer et les accompagner dans leur intégration. Mais ces personnes ont elles aussi besoin d’un accompagnement, c’est ce que propose le SAMU social avec son dispositif ELAN. Des travailleurs sociaux diplômés, des psychologues, et des conseillers en insertion professionnelle soutiennent les personnes accueillantes, et les déchargent des démarches administratives, souvent lourdes, que les réfugiés doivent accomplir : demandes d’asile, documents administratifs pour trouver un travail, un logement…). Grâce à cet accompagnement, l’accueil des réfugiés se fait dans les meilleures conditions possibles, pour les nouveaux arrivants et leurs hôtes !

© (photo) Site web du Samu Social

Pour en savoir plus : le site du dispositif

La plateforme « Je m’engage »

La Mairie de Paris a mis en place une plateforme « Je m’engage Paris » pour mettre en relation les associations et les personnes souhaitant apporter leur aide aux réfugiés. Le principe est simple : l’association dépose sur le site sa recherche de bénévoles ; le futur bénévole trouve la mission dans laquelle il souhaite s’investir.

Pour en savoir plus : Je m’engage Paris

Parrainer des réfugiés avec France Terre d’Asile

France Terre d’Asile a lancé l’opération « Duos de demain » dont le but est de favoriser la rencontre et l’échange entre une personne habitant en France depuis longtemps (un parrain ou une marraine) et une personne réfugiée. Les parrains et marraines n’ont pas vocation à remplacer les travailleurs sociaux, mais à épauler les réfugiés dans leur vie quotidienne, pour leur faire découvrir la vie en France et rompre leur isolement. Parrains et réfugiés peuvent se rencontrer autour d’une sortie culturelle, sportive, ou tout simplement autour d’un repas ou d’un café où ils pourront échanger et apprendre à mieux se connaître.

© (photo) Site web de France Terre d’Asile

Pour en savoir plus : le site de France Terre d’Asile

« Réfugiés Bienvenue »

Depuis 2015, l’association « Réfugiés Bienvenue » a pour ambition d’améliorer le quotidien des demandeurs d’asile en Ile-de-France. Pour l’association, dont la devise est « agir n’a jamais été aussi simple », l’intégration des réfugiés passe avant tout par la rupture de leur isolement. Diverses activités sont organisées par le pôle événement : des ateliers de cuisine ou de théâtre, des visites de musées, et autre promenades. L’association organise également l’hébergement des réfugiés chez des personnes bénévoles. Un blog relatant divers témoignages d’accueillants et d’accueillis vise à faire connaître la démarche et à encourager les citoyens à s’engager !

© (photo) Blog Réfugiés Bienvenue

Pour en savoir plus : le site de l’association

Sources :

AEIDL « Les citoyens face à la crise migratoire »

The European Network for Rural Development

Documentaire Arte « Les migrants peuvent aussi être une chance »

France Culture « Et si on partageait la culture avec les migrants ? »

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Cécilia Dumesnil pour Eurêka 21, Juillet 2017